Vous pensiez que 20 ans de méditation m’auraient enlevé toutes sources de malaises, de sorte que je serais continuellement sereine et en paix.
Pas du tout, comme le but premier de ma vie c’est la croissance spirituelle, la conscience a plus d’un tour dans son sac pour me faire évoluer et me donner en fait ce que j’ai demandé.
Ce que ces 20 ans de pratique de la méditation m’ont appris c’est de moins réagir et d’être capable de rester en contact avec ce malaise, tout en demeurant calme et sereine. En ce sens, la méditation et ses outils énergétiques sont des aides précieuses pour atteindre plus de conscience et moins de réactions.
Quand j’ai une douleur ou un malaise qui persiste, je me calme, la méditation m’y aide, et j’observe ce que ce malaise me fait vivre sans jugement et avec compassion. En tout premier, je regarde ce qui vient de se passer ou se passe dans ma vie au moment où la douleur apparait. Y a-t-il un lien ou un sens entre les évènements de ma vie et le malaise.
Le mal de dos par exemple, si je dois assumer beaucoup de responsabilités, est-ce que mon corps me dit que j’en ai plein le dos présentement?
Autre possibilité, qu’est-ce que ce mal de dos me fait vivre et qui me dérange? Ce mal de dos me ralentit, il m’exprime probablement que j’ai besoin de repos en ce moment. Ou bien, des éléments de ma vie me ralentissent et je ne prends pas action pour que ça cesse, je ne mets pas de limites.
Ce que nous vivons intérieurement se reflète de différentes façons à l’extérieur de nous. Si ce n’est pas au niveau du corps, ce peut être au niveau émotionnel ou à des endroits où nous mettons notre attention. Dès que la leçon est apprise et s’intègre, les douleurs et les malaises n’ont plus leur raison d’être et s’en vont.
Présentement pour moi, j’ai besoin de repos et j’ai besoin de mettre mes limites, je sens d’ailleurs que mon mal de dos diminue.
Ça semble facile quand je vous dis cela, des fois on ne trouve pas, en tout cas pas encore et certains malaises partent et reviennent de façon sporadique. Ce que je me dis à ce moment-là, c’est que ma conscience n’est pas encore rendue là et je laisse aller.
Ce qui reste de cette expérience, c’est soit une grande acceptation et un lâcher prise lorsque je n’ai pas compris ce qui est derrière ce malaise, ou une plus grande conscience de tout ce qui me constitue lorsque je l’ai compris. Dans les deux cas, cela est très positif.
De quelles façons vivez-vous vos malaises ?