Choisir la responsabilité et non la culpabilité

title of article
Quand un choc frappe ta famille que ce soit maladie, séparation, pertes financières, on cherche le coupable.  Plus rarement, on se demande, en quoi suis-je une partie du problème, pas pour se blâmer, mais plutôt pour voir les occasions de guérison qui se présentent à soi par le biais de ces événements.
 
Je dois dire qu’avec 5 enfants et 7 petits enfants, les occasions ne manquent pas.  Il y a toujours un de tes enfants qui vit quelque chose de plus difficile et comme je suis près d’eux, par ricochet, je suis aussi touchée.
 
Trois de mes enfants se sont séparés durant les deux dernières années, chacun ayant des enfants.
 
Je peux dire que ça ne me concerne pas, c’est leurs affaires et c’est vrai.  Mais ça me dérange, qu’est-ce qui est touchée?  C’est cette partie que je vais regarder, c’est la réaction que j’ai par rapport à cet événement.  Je n’ai aucun contrôle sur les réactions de mes enfants, de leur conjoint ou de leurs enfants, mais je peux travailler sur les miennes.
 
Chacune des séparations de mes enfants est venue toucher une partie de mon vécu que j’avais peut-être balayé sous le tapis.  Je les vois et je pourrais même dire que je les sens dans mon corps, que je sens certaines tensions se manifester.
 
Comme je ne m’en suis pas préoccupée, je les ai ignorés bien inconsciemment, la conscience veut mettre à jour ces oublis et m’appelle à revisiter ces parties de moi, elle choisit des gens près de moi pour me réveiller.
 
En ce sens, je suis une partie du problème, car si c’était réglé, je n’aurais pas eu besoin de le manifester par le biais de mes enfants. Et j’imagine que chaque personne touchée par l’événement aussi.
 
Ça m’a ramené à des lectures faites par le passé sur la méthode Ho’oponopono qui prend responsabilité de toutes les personnes autour de soi. Voici l’histoire très intéressante du docteur Ihaleakala Hew Len 
 
L’histoire du Docteur Ihaleakala Hew Len 
 
Le Docteur Hew Len (formé à Ho’oponopono par la chamane Morrnah Simeona) a contribué à la guérison de malades mentaux dans un hôpital psychiatrique à Hawaï. Quand il est arrivé dans cet hôpital, les malades étaient très violents et les conditions de travail pour le personnel particulièrement difficiles. Quelques mois après son arrivée, un peu de calme s’était déjà installé parmi les patients et le personnel. Petit à petit, les cellules d’isolement se sont vidées et les traitements ont été allégés. Au bout de trois ans, la salle où se trouvaient enfermés les cas les plus graves fut fermée, car pratiquement tous les malades avaient vu leur état s’améliorer de façon importante et avaient pu être libérés.
 
Jusque-là il s’agit certes d’une guérison spectaculaire. Mais lorsque nous apprenons que le Dr Hew Len n’a jamais vu un seul de ses patients, alors là cela devient extraordinaire !
 
En effet, il restait dans son bureau et regardait simplement les dossiers de ses malades un par un et travaillait avec Ho’oponopono sur lui-même.  Et au fur et à mesure qu’il faisait cela, les malades allaient de mieux en mieux. Ce travail consistait à guérir sa propre partie qui avait généré toutes ces déficiences. Il prenait chaque dossier et il répétait simplement : Désolé, pardon, merci, je t’aime et c’est tout ! Lorsqu’il faisait cela, il ne s’adressait à personne en particulier. Il invoquait simplement un esprit d’amour afin de guérir la partie de lui-même qui était en rapport avec le problème. Ainsi il corrigeait les pensées erronées qu’il entretenait à ce sujet. Si on veut changer notre vie, il faut commencer par se changer soi-même.
 
Si ce sujet vous intéresse, il y a plusieurs livres qui existent sur la méthode Ho’oponopono. J’ai aussi trouvé un bel article qui explique une façon d’utiliser cette méthode https://www.liberation-emotionnelle.fr/2018/02/13/comprendre-ho-oponopono-la-sagesse-hawaïenne/

Tous droits réservés  © Francine Saint-Pierre, tous droits réservés.

Création Web et hébergement
Agence digitale LULUWEBS