Je reviens tout juste d’une mini-retraite sur le thème de la vérité. Enfin, « mini », c’est un grand mot... Ce thème m’accompagne depuis septembre avec mon groupe de co-développement de la Maison des Leaders. Et ce n’est pas tout : je l’ai aussi intégré dans mes séances de méditation.
Quand on passe ses choix et ses discussions sous le prisme de la vérité, c’est incroyable ce qu’on peut découvrir. Mais ça soulève aussi beaucoup de questions : La vérité est-elle toujours nécessaire ? Est-ce qu’elle risque de froisser quelqu’un ?
Suis-je toujours vrai avec moi? Écoutons le corps.
Dernièrement, nous avons poussé la réflexion encore plus loin : utiliser notre corps et nos émotions comme indicateurs de vérité. Avec le temps et grâce au massage, j’ai appris que notre corps « sait » souvent bien avant nous ce qui se passe et cherche à nous le communiquer. Quand je l’écoute, tout devient plus clair.
Par exemple, cet automne, mon dos m’a littéralement lâchée. Impossible de rester debout ou de bouger comme d’habitude. J’ai dû annuler des séances de méditation et des massages. Sur le coup, j’étais frustrée. Mais une fois tout reporté, je me suis détendu. J’ai pris le temps de me poser avec un bon livre. Et devinez quoi ? Ça m’a fait un bien fou ! Mon corps criait au repos, mais je n’avais pas écouté ses signaux. Alors il a dû parler plus fort. Avec du repos et une séance chez l’ostéopathe, tout est rentré dans l’ordre.
Suis-je toujours vrai avec moi? Écoutons les émotions.
C’est une belle leçon : le corps parle, mais les émotions aussi peuvent nous en dire long.
Sais-tu qu’une émotion cache souvent un besoin ? C’est une prise de conscience qui m’a profondément marquée. Si je ressens une émotion, je peux chercher à comprendre le besoin qu’elle révèle. Et une fois ce besoin identifié, je peux y répondre. Magique, non ? Mais, soyons honnêtes, ce n’est pas toujours facile de mettre le doigt dessus.
Prenez cette peur que j’ai ressentie récemment : en arrivant à la retraite, j’ai exprimé mon souhait d’arrêter de travailler le soir. On m’a alors demandé : Pourquoi tu ne le fais pas ? Et là, j’ai réalisé qu’il y avait une peur derrière cette hésitation. Une peur de perdre ma clientèle, de ne plus être indépendante. Et comme par hasard, une autre situation est venue confirmer ce besoin. Une personne a refusé une invitation de façon qui m’a semblé cavalière. J’étais frustrée. Mais en y réfléchissant, j’ai vu autre chose : cette personne agit selon ce qui lui plaît, sans hésiter à dire non. Et ça, ça met en lumière ma propre difficulté à poser mes limites.
Le besoin
Deux situations, une même révélation : mon besoin d’indépendance.
Maintenant, je sais où porter mon attention. Si je prends soin de ce besoin, peut-être que mes émotions de peur et de frustration s’apaiseront.
Et toi, as-tu déjà exploré tes émotions sous cet angle ? Quelles découvertes pourrais-tu faire en cherchant le besoin derrière tes ressentis ?
Au plaisir d’échanger avec toi 🙏