Il a fallu une douleur, un défi et un peu de courage pour que je passe enfin de l’intention à l’action.
Avant mon départ pour le Népal, une douleur à la hanche et au genou est venue freiner mon élan.
Rien de grave, mais suffisant pour me faire réfléchir. En fait, cette douleur venait avec une autre réalité : je devais admettre que je ne m’étais pas entraînée autant que je l’aurais voulu. Entre la préparation du voyage et le rythme de la vie, j’avais négligé cette partie essentielle. Et soudain, je me suis demandé : comment allais-je profiter pleinement de ce voyage pour lequel je m’étais engagée depuis un an si mon corps n’était pas prêt à me suivre ?
Cette prise de conscience m’a un peu ébranlée, mais surtout, elle m’a réveillée. Elle m’a poussée à consulter des professionnels pour comprendre ce qui se passait et corriger ce qui pouvait l’être. Mais je savais aussi qu’il y avait une part de responsabilité qui m’appartenait : celle de renforcer ce que je pouvais par moi-même, avec douceur et constance. Cette prise de conscience m’a amenée à revoir mes habitudes, une à une. Et honnêtement, ce n’est pas si simple. Changer son alimentation, se remettre à bouger, revoir son rythme de vie… ce sont de véritables défis. Il faut être convaincue, motivée, et accepter de sortir de sa zone de confort (et disons-le, parfois, de sortir du divan aussi 😅). Je crois que, pendant longtemps, j’ai voulu faire ces changements sans jamais réussir à passer à l’action.
Il a fallu le projet du Népal et l’approche de mes 70 ans pour que quelque chose bascule en moi. Comme si, tout à coup, le désir de me sentir pleinement vivante avait pris plus de place que mes excuses.
Quand la motivation devient plus forte que la résistance, tout devient possible.
Souvent, il faut qu’un certain inconfort — physique ou moral — nous pousse à agir. Sans ce petit électrochoc, on reste dans le “un jour, je le ferai”. (Un jour… oui, mais lequel ? 😉) Mais à travers ces ajustements, même exigeants, j’ai découvert à quel point chaque pas compte. Ces changements, répétés jour après jour, finissent par créer un élan intérieur, une clarté nouvelle, et une fierté tranquille d’avoir choisi de se mettre au centre de sa propre vie. J’ai d’abord choisi de bouger davantage, pour retrouver ma mobilité, ma force et ma souplesse. Mais c’est lorsque j’ai revu mon alimentation que la différence s’est vraiment faite sentir. Mon objectif était clair: diminuer mon poids pour alléger la charge sur mes articulations et retrouver plus d’aisance dans le mouvement. J’ai coupé la farine, le sucre et l’alcool, et j’ai commencé à planifier mes repas la veille. Ces deux changements ont eu des effets concrets : mes fringales ont disparu, mon énergie est plus stable et plus vive, et je ressens une légèreté intérieure nouvelle (et pas seulement sur la balance ! 😄).
Le fait de planifier mes repas d’avance a aussi transformé mon quotidien. En prenant mes décisions la veille, j’ai libéré mon esprit d’une foule de micro-décisions. Je me sens plus organisée, plus disponible, et surtout, j’ai plus de temps pour moi. Ce petit rituel du soir est devenu un geste de bienveillance envers moi-même — une façon douce de préparer ma journée du lendemain (et d’éviter le fameux “qu’est-ce qu’on mange ?” du midi 😅). Et les effets se sont vite fait sentir. Ma respiration est plus fluide, monter les escaliers est plus facile, et la douleur à ma hanche et à mon genou a diminué. Mes idées sont plus claires, ma concentration plus stable. Je me suis même surprise un matin à monter les escaliers sans y penser, alors qu’avant, je les calculais !
Pendant des années, j’ai voulu “m’occuper de moi”, mais sans vraiment être constante. Je mangeais plutôt bien, mais avec indulgence (disons que les chips et le vin blanc avaient encore leur mot à dire). Je bougeais, puis j’arrêtais, puis je recommençais — un peu comme une série Netflix que je regardais en plusieurs saisons. J’avais l’impression d’être sur le bon chemin, mais sans jamais le parcourir complètement. Cette fois, quelque chose est différent. Je sens une solidité nouvelle, une constance que je n’avais jamais connue.
C’est comme si le déclic s’était enfin enraciné.
Et je me dis avec un sourire : on s’en reparlera dans six mois. 😉
Ça me remplit de joie de voir les effets positifs de ces changements sur moi, ainsi que la synergie du mouvement et de la bonne alimentation, qui amplifie les résultats.
Et ce n’est qu’un début.
Bouger, bien manger, m’accorder des moments de solitude… tout s’aligne doucement pour créer une nouvelle façon de vivre.
Je vous parlerai prochainement de comment je vois les exercices dans ce processus de transformation. 🌿
💥 Et toi ?
On a toutes un “truc” qui nous gruge de l’intérieur. Quelque chose qui nous épuise, qui nous fait rouler des yeux, soupirer, bougonner... bref, ce qui te fait royalement suer. 😅 Peut-être que c’est ton manque d’énergie, ton sommeil qui joue au yo-yo, ton désordre, ton genou qui se plaint, ou juste cette impression d’être toujours à la course. Et si c’était là ton point de bascule ?
Parce que souvent, c’est quand on n’en peut plus — quand on est tannée pour vrai — que le changement devient possible. C’est à ce moment-là qu’on cesse de se raconter des histoires, qu’on retrousse nos manches et qu’on fait le fameux premier pas.
Alors dis-moi…
👉 Qu’est-ce qui, chez toi, crie “ça suffit !” ?
👉 Et quel petit changement pourrait transformer ça — ne serait-ce qu’un peu ?
Je t’invite à y réfléchir, sans jugement.
C’est souvent dans ces petits élans-là que se cachent nos plus grands virages. 🌿
Avec bienveillance et un grand sourire,
🌿 Francine
